20 décembre 2011

La question "De quel droit ?" a-t-elle un sens ?

On considère souvent le droit comme étant l’ensemble des règles générales et abstraites, édictées ou reconnues par un organe officiel, régissant l’organisation et le déroulement des relations sociales et dont le respect est en principe assure par des moyens de contrainte organisé par l’Etat. On entend souvent dire que le droit est incontrôlable et dont nous devons nous plier. Dans la société, partout où nous sommes, nous avons le droit de faire tout ce que la loi ou la morale n’interdisent pas. Et nous souhaiterions, spontanément, n’être soumis à aucune interdiction, avoir tous les droits ne connaître aucunes limites. Mais, les droits désignent des permissions sociales et morales que garantissent des règles. Pourtant, on distingue un droit qui s’oppose parfois à ceux qui sont écrient, dans ce cas nous parleront de droits étant naturels et nous verrons que ceux qui s’y opposent sont particulièrement et principalement les droits positifs. Or, l’absence interdiction suppose l’absence de règles donc, peut-on encore parler de droit si aucunes limites n’aient imposées ? Quel serait un droit sans limites ? Le droit naturel s’oppose certes au droit positif mais cela est il véritablement légal ? A quelles conditions un droit est-il juste ?

Le droit positif est né de la nécessité de régler, voire de rectifier les relations entre les êtres humains. Kant affirme dans ses propos que les hommes sont insociablement sociables, qu’ils veulent vivres en société car ils savent très bien que cela est nécessaire, mais chacun n’est pas forcement disposé à s’imposer à lui-même les exigences entraines par cette existence collective. Livrés à eux-mêmes, les rapports humains seraient alors passionnels, engendreraient conflits et insécurités, débouchant sur une situation contraire à l’objectif poursuivi par l’association. D’où la nécessité d’instituer un arbitrage dit impérial s’appliquant équitablement à tous pour que tout le monde comprennent à quelles conditions un choix est véritablement un droit garantissant réellement à chacun la faculté d’user de ses droits (subjectifs), mais en lui imposant conjointement des devoirs légitimes. Le droit positif est nécessairement « institué » si sa fonction principale est de rectifier, il serait contradictoire qu’il aille chercher ses fondements dans ce qui est déjà instauré et définitif. Les faits ne justifies donc pas le droit en lui-même car la véritable loi, sont des fait de nature inégale comme l’exemple précis du fort et du faible ou encore du riche et du pauvre. C’est là le signe que cela est juste conformément à la nature, une telle volonté de rabattre un déni du principe même du droit, le réduisant au fait car la loi refuse ainsi le droit au profit. Le droit positif est constitué d’un ensemble de règles juridiques en vigueur dans un Etat ou dans un ensemble d’Etats de la Communauté internationale, à un moment donné, quelle que soient leur source. C’est donc une forme de positivisme juridique. Pour les théoriciens du droit positif, les règles de droit ne sont pas issues de la nature ou de Dieu, mais seulement des hommes eux-mêmes, ou de leurs activités. Le droit positif est donc une sorte de droit vivant car il regroupe de grands courants de pensée. Le positivisme légaliste est l’idée selon laquelle le droit positif est dicté par les autorités politiques, et se suffit à lui-même. Pour lui, le droit et la justice sont identifiés à la loi. Selon ce positivisme sociologique, le droit positif est l’expression de la société, c’est donc un immense phénomène social à rechercher en observant la société. Ce droit repose donc sur le fait de la théorie du normativisme, élaborée par les théoriciens, qui structure le droit dans une hiérarchie des normes. En naissant, nous sommes tout de suite entourés de droit due à nos parents, ces droits sont plutôt positifs mais en grandissant, nous développons ou pas toujours certains droits naturels en nous qui nous permet de contredire certains points précis et d’avoir une propre opinion personnelle sur un maximum de sujets.
            L’Etat, est gouverné par un seul homme principal au pouvoir mais il ait épaulé par ces ministres, sénateurs, députés, etc. A eux seuls, ils constituent le gouvernement et ils votent donc les lois, elles-mêmes constituée de droits positifs. Ces droits ne demandent qu’à être conformément respectés car ils sont écrits, donc considérés comme étant un pure et simple exemple dans la société dont tous le monde doit se fier et prendre ceux-ci comme étant la base de tout gestes accomplis à notre égard. La justice affirme clairement que les droits doivent être respectés sous peine de graves sanctions. Beaucoup d’hommes ou plus précisément les cadres juridiques de l’Etat sont embauchés pour tentés de faire respecter ces lois au maximum et en particulier ses droits là. Si, à l’encontre de certaines opinions nous décidons en conséquent de les dépasser, cela sera considéré comme étant un acte non légal et donc punissable par la loi en elle-même. Par exemple, un automobiliste qui déciderait de ne pas s’arrêter au feu tricolore ou au panneau de signalisation « STOP », encore une amende donc cela sert en quelque sorte de leçon pour éviter d’ainsi les recommencer et d’en commettre bien d’autres plus graves.
            Nous sommes tellement entourés de droits, que ceux-ci deviennent comme étant une totale emprise sur notre conscience et celle de la société. Parfois, les lois changent et évoluent en fonction des différentes générations ou mandats des différents présidents élus. Si, un humain viendrait à notre rencontre dans l’unique but de voler notre portefeuilles et de là en déroberait l’argent de celui-ci pour son propre et unique intérêt, nous lui dirons indirectement dans la majorité des cas « De quel droit fais-tu cela ? », car en disant cette réplique nous insinuons très clairement que le fait qu’il fasse ce geste non-conforme au règle, il n’a pas le droit, comme quoi il y a une interdiction sur ce qu’il est entrain de commettre et qu’en continuant, il ne fait que franchir la loi. Donc ici, nous avons un pure contre-exemple qui montre que tout ce qui n’est pas écris ou dictés par la loi est non légal et ainsi punissable. Sont sommes donc tous en mesure de ce poser cette question quand la loi ne le souligne pas et donc le considère comme non-conforme. Cet acte s’oppose à la justice ou la décence car nous savons ce que l’on fait et nous le faisons uniquement à partir de ces droits. Donc, tous ce basent sur ces droits positifs, nous sommes donc quasiment presque pertinemment toujours entrain de ce poser la question de savoir si oui ou non nous avons réellement le droit de faire cet acte là. La question nous vient toujours subitement quand nous avons un réel problème de conscience, quand nous jugeons que les actes que nous faisons sont vaguement injustes. On considère que ces droits sont forcement juste et qu’ils ont un sens car ils sont écris et que tous le monde les prends comme exemple, donc étant considérés comme bon de les respecter.
            Dans notre famille, les parents ont eux aussi leurs propres lois sur nous, ils sont donc maîtres de leur propre éducation et nous sommes tellement avec eux que nous prenons mêmes ces droits comme étant les principaux parmi tant d’autres. On distingue donc à présent deux sortes de droits dans le droit positif, ceux étant dictés par la loi de l’Etat et ceux des parents qui elles ne sont notées à aucun endroit précis, mais dans les deux cas elles ne demandent qu’à être respectées sans justification et nous essayons toujours au mieux de les respectés pour le bien de notre entourage. Mais, malgré tous cela ils restent parfois incompréhensibles car pour la révolution française ou tous autres événements, le gouvernement ordonnait aux soldats de faire la guerre. Donc, ce droit est purement négatif et peu compréhensible car la loi émet le fait qu’il ne faille pas tuer et nous condamnons les meurtrier et assassins de cet acte cruel, hors pendant les guerres, ont nous envoyaient directement au combat pour tuer, sinon cela était considéré comme refus de combattre et doute risque de la mort du soldat par sa hiérarchie supérieure. La condamnation à mort est maintenant peu voire plus du tout légalisée donc nous faisons tout pour éviter ces meurtres et éventuellement les morts quelconques et l’Etat dans les époques précédentes, prenait la mort comme étant un modèle et moyens de défense. Les droits positifs sembles donc indispensables pour se défendre contre tous risques permanents (vols, meurtres, casses,…) et vivre avec notre entourage.
           
            Pourtant, il existe un unique et simple droit prénommé droit naturel donc qui vient comme son nom l’indique de notre propre nature humaine et conscience donc étant considéré comme nos propres lois. Le droit naturel est l’ensemble des normes prenant en considération la nature de l’homme et sa finalité dans le monde. Le droit naturel s’oppose donc ainsi au droit positif, et diffère du concept de loi naturelle. En outre, le droit naturel se distingue des droits naturels : ces derniers se réfèrent donc à des droits subjectifs, tels que, par exemple, les droits de l’homme. On de droits naturels pour ceux-ci parce qu’on présume que ces droits seraient issus de la nature humaine, et qu’ils seraient donc inhérents à chacun, indépendamment de sa position sociale, de son ethnie, de sa nationalité, ou de toute autre considération. Les théoriciens et les défenseurs de la notion de droit naturel sont appelés jus naturalistes (du latin), et la doctrine correspondantes jus naturalisme. Au sens large, le droit naturel désigne toute recherche objective de normes de droit en fonction des seules caractéristiques propres à l’être humain, indépendamment des conceptions du droit en vigueur dans les sociétés humaines. Juridiquement le droit naturel est une « règles considérée comme conforme à la nature (de l’homme et des choses) et à ce titre reconnue comme droit idéal ». Le droit naturel s’oppose donc au positivisme juridique. Le droit naturel étant ainsi supposé exister partout même s’il n’est pas effectivement appliqué et sanctionné, il n’est donc pas nécessairement un droit opposable ; étant fondé sur la nature humaine et non sur la réalité sociale dans laquelle vit chaque individu, le droit naturel est réputé universellement valable même dans les lieux et aux époques où il n’existe aucun moyen concret de le faire respecter. Certains décident ainsi de s’opposer aux droits positifs et donc choisissent de privilégiés ses propres droits naturels, même s’il connaît les sanctions qu’il encourt. Les droits naturels permettent de modifier et améliorer les droits écris par des droits de conscience qui engendre l’innovation de seulement notre propre égard. Il est donc quasiment impossible que chacun aient les mêmes droits naturels car nous n’avons jamais les mêmes pensées et envies. Mais, ces droits naturels seraient-ils pas une évidence que l’ont auraient en nous ? Sont-ils réellement fondés à partir des véritables droits positifs ?
            Les droits naturels sont certes différents de chacun car nous n’avons pas la même mentalité et la conscience des choses. Toutes nos lois naturels viennent d’une même et solide structure de loi, d’un milieu éducatif identique ou naturel. On peut penser que si tous le monde suivraient leurs propres droits naturels, la paix régnerait partout dans le monde et il y aurait moins de problème qu’aujourd’hui. On peut aussi penser que les droits naturels ne sont jamais évoqués car nous avons peur qu’ils soient pris comme étant une menace ou opposition, donc nous ressentons en nous une peur d’être constamment mal perçu et donc d’éventuellement passer pour quelqu’un d’indifférent. Les lois sont donc basées sur le droit positif car ils (le gouvernement) considèrent que les droits naturels sont logiques et peut évoqués. Par exemple, la loi n’évoque pas le fait qu’il est formellement interdit tuer car celle-ci considère que cela est inné et donc que chacun ne pourrais pas le faire car c’est un acte violent et sans intérêt. Tous les droits peuvent être contredits et non respectés grâce aux droits naturels, mais as-ton raison de suivre quelques fois ceux-ci ? Serait-il pas plus simple de faire comme tout le monde plutôt de courir un énorme risque si nous nous ferrions prendre dans nos propres actes ?
            Sébine Chantal a demandée le droit de mourir au président de la république mais celui-ci refusant de la reconnaître et de l’euthanasiée, elle s’est finalement donnée la mort elle-même. Donc, pourquoi suivre ces droits positifs, alors que l’on les suit ou non, nous finissons tous pareil à mourir un jour ? Donc, même sans droits positifs nous pouvons se demander si nous avons réellement une conscience interne de notion des choses qui nous retiennent malgré les éventuels écriteaux énoncés. Car, nous pouvons également penser que sans aucuns droits, la mort est tellement cruelle et violente que nous ne pourrions pas commettent cet acte là. Mais, des questions dont nous n’aurons jamais les réponses viennent nous interpeller. Pourquoi inventer et mettre en œuvre de tels droits ? Pourrait-ont pas vivre avec uniquement des droits universels en nous ? Tout cela fait un fort contraste entre le droit positif et le droit naturel comme l’ange et le démon.
Mais, beaucoup voudraient franchir ces droits mais à cause des sanctions ils ne le font pas. Or, parfois les droits naturels prennent le dessus sur ceux étant positifs donc ils sont plus marquant et ont prend plus conscience de ceux-là que les autres, mais ceux qui les suivent sont en quelques sortes exclus des lois car ils décident ainsi due à leurs comportements de n’écouter et respecter que les leurs et non ceux étant légalisés. Parfois, nous le pouvons physiquement mais pas moralement car nous n’osons pas ou ne pouvons pas tout simplement. On peut donc ainsi considérer que certains se convertissent totalement ou presque de positif au naturel se qui permet d’en déduire que ce n’est pas parce que l’on peut que l’on peut. C'est-à-dire que ce n’est pas parce que l’on peut physiquement que l’on peut moralement et légalement. On peut donc comparer que ceux qui n’utilisent et ne suivent que les droits naturels, sont plutôt du côté sauvage et bestial car les animaux sont de pleine nature donc ne connaissent que le droit naturel d’après ce que l’on peut pensés.
L’avantage des droits naturels, c’est que nous pouvons choisir nos propres lois contrairement aux droits positifs qui eux sont gouvernés par le chef de l’Etat et ses hommes. Le racisme par exemple et une sorte de religion et d’opinion que l’on peut évoquer et émettre que dans le naturel car cela est digne d’être gouverné que par un « soi-même » et non un « nous-mêmes ». Les droits naturels peuvent être ainsi mis en valeurs pour l’amour ou l’amitié d’une personne, cela ou plus particulièrement ses sentiments nous font agir différents contre les droits dit légaux. Donc ce naturel est donc quelque chose d’inné et universel en nous et dont personne ne peut changer et modifier, tandis que ceux étant plus particulièrement positifs sont des lois écrites, datés et imposés mais ils font parfois des grandes différences entre les femmes et les hommes car pour le droit de vote, celui des femmes à été inauguré bien après celui des hommes. Donc, nous pouvons en déduire que nous avons beaucoup plus conscience et confiance en des droits naturels que positifs car il est plus facile de raisonner par soi-même que par la société et notre entourage.
Ces droits naturels peuvent ainsi être considéré comme étant une simple et dure vengeance car cela est une nécessité, un moyen de se défendre ou encore une pulsion que l’on accroit et développe contre une personne ou un événement quelconque. Nous pouvons penser aussi que ces droits se sont développés et mis en place à cause de certains films et livres qui délivrent et engendrent une certaine peur et violence et qui peuvent parfois nuire à notre conscience humaine. Donc, tous ces points montrent que le droit naturel est bel et bien important et innovant dans la vie quotidienne, et il semble normal que nous préférons suivre celui-ci que le droits positifs qui requiert une obligation qui semble impératif à notre égard et dont nous n’avons pas le choix, ni même le contrôle.


Droit de l'Homme et du citoyen

Le droit positif et le droit naturel sont donc deux formes de droit, contraires, puisque l’une est dictée par les hommes, et la seconde par la nature. Dans l’œuvre Sophocle, lorsque Antigone s’insurge contre les décisions de Créon, elle revendique une justice supérieur qui entre en conflit avec les conventions, « une loi qui ni aujourd’hui ni hier, qui est éternelle et dont personne ne connaît l’origine » (Sophocle, Antigone). Et, d’une manière plus générale, c’est bien à la justice en elle-même que nous faisons appel lorsque nous décrions une loi jugée injuste. Nous devons donc distinguer le droit positif, ensemble des lois conventionnellement établies par les hommes, variant d’un peuple à un autre et d’une époque à une autre, et s’opposant parfois à l’esprit de justice, et le droit naturel, qui nous fait savoir ce qui, en soi, est juste et injuste. Nous ne pouvons critiquer une loi si nous ne supposons pas d’emblée l’existence d’un tel droit naturel définissant le juste. La légalité réclame une légitimité pour pouvoir être considérée comme juste. Tout cela permet ainsi de confirmer le slogan connu « il est interdit d’interdire ». La société libertaire prône alors une liberté totale, qui refuse toute interdiction. Les droits ne connaitraient alors aucune limite, chacun ferais ce que bon lui semble, donc que l’ont pourraient se donner autant de droits que notre force nous le permet, sans limite. Cependant, régnerais alors « la guerre de tous contre tous » (Hobbes) : les hommes ne sont pas assez raisonnables pour ne pas prendre tous les droits qu’ils peuvent rendre effectifs si aucune règle ne limite leurs actions. Ces pseudo-droits ne sont que des capacités physiques, financières… et non des droits. Il ne suffit donc pas qu’un voleur ait la force de prendre de l’argent pour qu’il ait le droit. Un droit est l’autorisation légitime et pérenne que l’on peut ôter à l’individu. Or, si chacun fait ce qui lui plaît, il fait souvent ce qui déplaît à d’autres, et cela ne s’appelle pas un état de droit, mais un état de conflit permanent sans même qu’on ne le sache. Le droit doit rectifier les faits, montrer non ce qui est, mais ce qui devrait être. Mettant en place le devoir-être, le droit limite les faits nécessairement. Si l’on a le droit de se promener en sécurité dans la rue, c’est parce qu’il est interdit de tuer.

            Un droit sans limites n’est plus un droit. Nous n’avons tel droit que parce qu’autrui a envers nous le devoir de respecter ce droit et l’interdiction de le bafouer, et réciproquement. Vivre avec d’autres suppose certes des restrictions, mais qui n’en sont pas vraiment puisque, sans règles, rien ne garantit que l’on puisse agir à son gré.

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