22 janvier 2012

Peut-on raconter sa vie ?

La société considère le plus souvent des cas que la vie est juste le fait d’être présent et de vivre tout simplement mais le terme de "vie" comporte essentiellement deux significations qui, tout en étant intimement liées, n'en restent pas moins distinctes. D'une part, on peut entendre par vie un ensemble de phénomènes qui concourent à la croissance et à la conservation d'un être, acception qui s'incarne dans le participe présent du verbe "vivre" : le "vivant". D'autre part, on peut considérer que la vie résulte de cet ensemble de phénomènes, à savoir le temps qui s'écoule entre la naissance et la mort, et dans ce cas c'est le participe passé du verbe "vivre" qui nous intéresse : le "vécu". À cette première ambiguïté vient s'ajouter celle du pronom indéfini "on". Qui est ce "on" qui pourrait raconter sa vie ? S'agit-il du biologiste, du philosophe, ou plus généralement de chacun de nous relativement à sa propre existence ? Enfin, même si la distinction paraît ici des plus pertinentes au premier abord, le verbe "pouvoir" nous renvoie à deux ordres de compréhension : celui du fait, et celui du droit. Il va de soi que la conjonction de toutes ces difficultés ne nous autorise pas à traiter frontalement le problème de la définition de la vie, d'autant qu'elles nous entraînent aussi bien sur un terrain épistémologique que "métaphysique".
             Définir la vie (entendue comme "vivant"), c'est déterminer de façon exacte ce qu'est la vie, autrement dit déterminer sa nature ou son essence. Or, faire de la vie une substance à part entière, n'est-ce pas s'empêcher d'étudier la vie comme n'importe quel phénomène physique ? Il nous faudra donc dans un premier temps mettre en évidence l'impossibilité qui existe à raconter sa vie comme substance, ce qui nous conduira à nos interroger sur la notion même de définition de manière à ce que cette dernière ne perde pas tout son sens quand on l'applique à l'idée de vie. Néanmoins, la distinction entre l'animé et l'inanimé fait partie des distinctions usuelles, et qui nous paraissent aller de soi. Comment l'expliquer et la raconter si nous refusons toute possibilité de définition à la vie ? Passant ainsi d'une conception "substantialiste" de la vie à une conception "fonctionnelle", et ayant montré qu'à défaut de la "raconter", il est possible de "caractériser" la vie, nous exposerons en nous référant à l'histoire de la biologie les difficultés qui subsistent au sein même de la caractérisation du vivant. Mais peut-on réellement caractériser la vie ? La raconter, l’introduire dans des mots, est-ce vraiment en perdre ou en trahir sa teneur pure.
La vie est une caractéristique donnée à l'état et aux formes auto-organisées ethoméostatiques de la matière (organismes vivants) ayant une capacité de duplication et d'évolution. Cette définition est parfois étendue à l'ensemble des êtres vivants dans labiosphère. Elle implique un phénomène empirique particulièrement important pour les humains (qui sont eux-mêmes vivants et pour qui les autres êtres vivants ont une place particulière), mais qui ne se laisse pas facilement définir ou raconter. Ce phénomène s'oppose à la notion de matière inerte ou inanimée qui s'articule avec la notion demort, à la durée qui sépare lanaissance de la mort, au contenu en événements ou en actions de cette étendue temporelle, pour un humain et à l'approche harmonieuse des relations humaines. Une des marques de l'hominisation est l'existence derites funéraires, et donc d'une conscience d'une transition entre la vie et la mort. La vie est un concept primordial qui a donné lieu depuis des temps immémoriaux à de nombreuses réflexions empiriques, philosophiques, scientifiques, etc. C'est également un sujet de débat politique, qu'il s'agisse du traitement accordé aux êtres vivants par rapport aux humains et aux choses inertes ou des considérations sur le début et la fin de la vie humaine,bibliophilie. Ces réflexions concernent par exemple la catégorie non-statique (par opposition à la matière inerte ou à l'état de mort), le concept d’évolution (passage de lamatière inerte à la vie, développement et disparition des formes vivantes, mort, création, etc.) et la qualité de vie.Elles sont toujours liées aux notions d'esprit et d'intelligence. Elles débouchent également sur des réflexions sur l'étendue temporelle et spatiale de la vie (y compris dans l'univers : « vie extraterrestre »). Elles s'interrogent à la fois sur les conditions d'apparition de la vie (phénomène unique ou au contraire très banal) et sur la possibilité d'une vie évoluée (par comparaison à l'humanité, implicitement considérée comme l'achèvement de l'évolution de la vie terrestre) au sein de l'univers. La biologie est l'étude scientifique de la vie. Elle s'appuie notamment sur la chimie organique mais certains théoriciens n'excluent pas d'adopter des définitions pouvant inclure des formes mécaniques ou électromécaniques, et même des formes créées par l'homme hors de tout processus reproductif naturel (« vie artificielle » ou cellule artificielle).La vie est donc une sorte d’état organisé et homéostatique de la matière propre de se qu’il soit.Il ne faudrait pas demander à un scientifique de raconter sa vie. Car au contraire, chacun de nous sait ce qu'est la vie ou enfin presque. Il n'y a donc point de terme plus commun que celui de vie, et il se trouverait peu de gens qui ne prissent pour un affront qu'on leur demande ce qu'ils entendent par ce mot. Il semble donc qu'existe une série intuitive, commune à chacun, de la notion de vie, si bien que nous sommes en droit de nous demander si celle-ci n'est pas purement et simplement une de ces "notions d'elles-mêmes si claires qu'on les obscurcit en voulant les raconter" (Descartes, Principes de philosophie). Ne faudrait-il pas dés lors s'en remettre au sens commun et renoncer à une entreprise de définition aussi futile que vaine ?

             En réalité, il apparaît très vite que l'idée de vie n'est évidente qu'en apparence, et que cette apparence s'évanouit dès que l'on s'interroge un tant soit peu sur ce qu'elle renferme.
Ainsi envisagée, l'idée de vie perd la simplicité qui la caractérisait au premier abord, « Qu'est-ce donc que la vie ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus ». Loin d'être inutile, la tentative d'une définition de la vie se révèle donc nécessaire dans la mesure où d'une part nulle compréhension ne nous en est donnée "a priori" ou intuitivement, et où d'autre part, on ne saurait laisser un concept aussi fondamental dans l'indétermination. Toutefois, il convient dès à présent d'opérer une délimitation de ce concept, afin de ne pas sombrer dans les abîmes d'une réflexion trop vagabonde. C'est avant tout sur la vie entendue comme "vivant" que doit porter notre analyse, et c'est pourquoi c'est dans ce sens restreint que nous l'emploierons pour le moment.C'est Aristote qui le premier a dessiné l'esquisse d'une définition générale de la vie. Celui-ci distingue en effet, dans l'effort taxinomique qui est le sien, les corps animés des corps inanimés, lorsqu'il écrit dans son traité De l'âme :

"Parmi les corps naturels, certains ont la vie et certains ne l'ont pas. Nous entendons par vie le fait de se nourrir, de croître, et de dépérir par soi-même".

De cette manière, le philosophe grec identifie les notions de vie et d'animation (c'est-à-dire le fait de posséder une âme), "l'âme-vie" étant la forme ou l'acte de l'être naturel vivant. Certes, il existe pour lui trois sortes d'âmes : l'âme végétative ou nutritive (propre aux plantes), faculté de croissance et de reproduction, l'âme animale ou sensitive (propre aux animaux), faculté de sentir, de désirer et de mouvoir et enfin l'âme raisonnable ou pensante, réservée à l'être humain, mais cette distinction n'enlève rien au fait que c'est la "psyché" (le "souffle rafraîchissant") prise globalement qui s'érige en principe de vie. Cette conception de la vie comme animation de la matière va influencer l'ensemble des philosophies médicales jusqu'au début du XIXe siècle. C'est ainsi que Stahl voit en l'âme ce qui confère la vie, c'est-à-dire le mouvement dirigé, finalisé, sans lequel la machine corporelle se décompose. Les corps vivants sont pour lui des corps composés, constamment menacés d'une prompte dissolution et d'une facile corruption, et pourtant doués d'une disposition contraire et opposée à la corruption. Or, le principe de conservation, d'autonomie de la nature vivante, ne peut pas être passif, donc matériel ; seule l'âme est à même de raconter la vie comme pouvoir de suspendre temporairement un destin de corruptibilité.
En des termes moins chargés de métaphysique, Bichat reprend à son compte la vision de Stahl, notamment lorsqu'il commence ses Recherches physiologiques sur la vie et la mort par la formule célèbre très connue :
"La vie est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort".

Il est vrai qu'il récuse l'idée d'un "principe vital", mais en définissant la vie comme conflit entre les "forces" ou "propriétés vitales" et les propriétés physico-chimiques, il demeure dans la droite ligne des conceptions animistes ou vitalistes. Il serait trop long de développer ici les inconséquences liées à une vision purement antagoniste des processus vitaux d'un côté et des processus physiques de l'autre (les seconds ne pouvant en réalité être pensés que comme fondements des premiers). Il nous suffit, dans l'optique de notre sujet, que les manifestations de la vie ont pour cause un principe qui leur donne naissance et les dirige. En effet, "admettre que la vie dérive d'un principe vital, c'est raconter sa vie par la vie ; c'est introduire le défini dans la définition". Pour définir la vie, il faut donc se débarrasser de ce que l'on pourrait appeler une vision "manichéenne" des manifestations vitales et considérer l'originalité du vivant au sein même du domaine physico-chimique. Descartes est sans doute le premier à avoir contesté la validité des thèses animistes au profit d'une conception purement mécanique des phénomènes vitaux. C'est lui qui va déplacer la distinction animé/inanimé en distinction âme et corps c'est-à-dire entre hommes et machines vivantes ou artificielles. Ainsi, lorsqu'il compare dans la cinquième partie du Discours de la méthode les corps animaux à des machines faites par Dieu, il ne fait que retrouver des arguments déjà développés dans son Traité de l'homme. À la fin de celui-ci, il écrit en effet que les fonctions vitales découlent toutes naturellement de la seule disposition des organes qui composent la machine corporelle, à la manière des automates, si bien qu'il n'est nul besoin d'en référer à une âme végétative ou sensitive, ni à aucun autre principe de mouvement ou de vie autre que le sang et les esprits agités par la chaleur du feu qui brûle dans le cœur, feu qui est de même nature que n'importe quel feu. Cependant, s'il est rationnel de chercher l'explication des fonctions d'un organe tel que l'œil, ou d'un appareil tel que le cœur, dans la construction de modèles mécaniques, comme les iatromécaniciens l'ont tenté, il se révèle impossible d'expliquer par les seules lois de la mécanique galiléenne ou cartésienne la formation générative d'organes ou d'appareils dont la coordination fonctionnelle est précisément ce qu'on entend par la vie du vivant. La vie n'est qu'une résultante de l'activité organisée de la matière organisée, mais que l'on invoque "l'organisation" ou la "structure", le problème demeure de savoir comment est apparue une telle structure des organismes. La structure n'est pas une propriété physico-chimique, ni une force qui puisse être la cause de rien par elle-même, car elle supposerait à son tour une cause. C'est pourquoi nous voyons dans les définitions mécanistes ou organicistes un échec aussi patent que pour les définitions animistes ou vitalistes, ce qui l'amène à affirmer qu'il ne peut exister de vue "a priori" sur la vie, les phénomènes vitaux ne pouvant être connus qu'a posteriori, comme tous les phénomènes de la nature.Doit-on alors renoncer à raconter la vie, ou est-il plus pertinent de restreindre nos prétentions afin de mieux circonscrire le "concept" de vie ?
              On se comprend sans difficulté lorsque l'on parle de la vie, ce qui est assez pour justifier l'emploi du terme d'une manière exempte d'équivoques. Toutefois, "raconter" la vie n'est pas "connaître" la vie de sorte que l'exigence d'une définition semble demeurer, exigence qui nécessite au préalable un éclaircissement de la notion de définition même.
Qu'elle soit donc universelle, qu'elle soit propre, et enfin qu'elle soit claire. Or, ce sont précisément ces trois aspects qui paraissent ne pas pouvoir s'accorder dans les différentes définitions de la vie Dans la Critique de la raison pure, Kant écrit que "raconter, comme l'expression même l'indique, ce ne peut être, à proprement parler, qu'exposer originairement le concept explicite d'une chose "in concreto". Mais Kant tire de cette définition des conséquences qui doivent nous arrêter dans notre problématique. En effet, il conclut de telles conditions qu'aucun concept empirique ne peut être proprement raconter mais simplement "expliqué". Certes, la question reste posée de savoir si le concept de vie est ou non empirique, mais cette question se révèle inutile dans la mesure où Kant élargit l'impossibilité de la définition aux concepts donnés "a priori". Ceux- ci se dérobent à leur tour à l'opération définitionnelle puisqu'on ne saurait jamais "avoir la certitude que la représentation claire d'un concept (encore confus) donné a été explicitement développée qu'à la condition de savoir qu'elle est adéquate à l'objet". Par conséquent, Kant réserve les définitions aux mathématiques et préfère employer le mot d'exposition en place et lieu de celui de définition. Ainsi, sans aller jusqu'à considérer que seules existent des définitions de noms et non des définitions de choses, il pose l'impossibilité de raconter "substantiellement" la vie. On peut donc caractériser la vie, mais non la raconter car la vie, qui est ce qu'il y a de plus obscur, ne peut jamais servir d'explication à rien. Ce renversement épistémologique n'est pas tant l'abandon de toute
définition du vivant que l'adoption d'un point de vue "relationnel" ou "fonctionnel" sur les phénomènes vitaux. Il s'agit alors de rendre compte de la caractérisation du vivant et d’en observer le fait que la vie peut être racontée dans des bibliographies, autobiographies ou encore par des écrivains, philosophes ou êtres humains tout simplement. Mais il est fort possible que l'on est le mieux placé pour se connaître, mais on ne peut jamais tout savoir sur soi. Surtout on connaît sa vie mieux que personne. La raconter ne devrait présenter donc aucun obstacle. Ce faire avec sincérité ne dépend que du degré de duplicité de la personne, conteuse. Un homme peut donc raconter la globalité de sa vie en toute sincérité mais il est effectivement impossible de la narrer dans tous ses détails (et cela serait de toute manière inintéressant) car nous avons tous un jardin secret. Nous y enfermons des trésors pour certains et des horreurs pour d'autres, tout dépend de la moralité de chacun. Autrement dit, un sujet qui raconte sa vie, peut être sincère, bien que ce soit difficile. En revanche, même en étant sincère, ce qu'il dit pourra être erroné s'il se ment à lui même, s'il est persuadé de la véracité de ce qu'il dit, si l'image et l'interprétation qu'il se fait de sa vie n'est pas fidèle à la réalité.

              Quelle que soit notre attitude par rapport aux débats épistémologiques relatifs au problème de la vie, chacun de nous ne peut s'empêcher de garder un lien intuitif à celle-ci. En effet, aussi naïve que puisse paraître l'évidence commune à l'égard de la vie, nous ne pouvons nier la compréhension presque mystérieuse que nous avons des manifestations vitales. Il est significatif que la distinction entre l'animé et l'inanimé (pris ici dans un sens moderne, c'est-à-dire entre l'organique et l'inorganique) soit une distinction opérée avec précision dans les langages les plus primitifs, à un stade totalement préscientifique. En ce sens, la philosophie ne manquerait donc pas de pertinence dans son opposition de la vie à l'inanimé, car c'est bien la séparation entre l'organique et l'inorganique qui constitue le fondement de toute spécification du vivant. Qu'il faille donc raconter sa vie dans ses formes les plus simples afin de connaître ce qui constitue réellement sa spécificité et à mettre en évidence les différences qui existent entre corps inorganiques et corps vivants, par l'examen de leurs "caractères essentiels" et donc très difficile. Premièrement, le maintien de la vie suppose que les êtres organisés conservent un écart avec leur "milieu", tout en ayant avec lui des échanges. Il y a donc une individualité propre au vivant, reposant sur une organisation qui leur permet de faire jouer les lois physiques en les orientant d'une autre manière que ce qui se passe dans les corps bruts (entre autres de puiser dans le milieu de quoi se nourrir). On ne peut donc raconter sa vie comme une faculté autonome des conditions physiques, dont elle tire au contraire son origine. En d'autres termes, les caractères énoncés précédemment s'appliquent bien à la vie, ils n'en constituent pas selon lui la spécificité de les raconter...
Certes il est plus facile de se dévoiler devant un total inconnu que devant un ami. N'est ce pas réellement difficile de se confier, de raconter sa vie en toute sincérité je pense que l'on en ait incapable malgré tout notre bon vouloir ! Pourquoi ? Tout simplement à cause du regard des autres et en particulier le notre. D'une part il est très difficile de se mettre face à notre propre réalité de plus, lorsque l'on se confit à un véritable inconnu on sait peu importe ce qu'il nous dit inconsciemment, qu'il nous jugera non pas parce qu'on le connaît mais parce que l'on connaît nos propres réactions. Tout les êtres humains jugent, ils sont en quelque sorte obligés d'analyser et de juger. Le jugement est une sorte de protection pour nous. L'être humain capable de raconter sa vie n'existe presque pas mais si nous le rencontrons et que nous ne savons pas le moyen technologique, nous pouvons réellement savoir si il dit la vérité alors nous penserions à admettre que c'est possible. On possède toujours la possibilité de croire l'autre et c'est mieux car sinon on ne sera pas capable de confiance mais croire l'autre ne signifie pas être réellement sûre de ce qu'il avance. Nous pensons que comme l'homme ne peut pas raconter sa vie alors il ne peut pas croire que ce que lui raconte ses semblable. Mais attention cacher n'est pas mentir car on ne ment pas forcement quand on oublie de raconter certain événement. Je ne pense pas qu'en racontant sa vie un homme peut être totalement sincère, déjà à cause du problème de la mémoire qui fait que les choses ne sont pas racontées telles qu'elles peuvent être et aussi à cause du problème de langage, à retranscrire ses sentiments et trouver les mots justes, tout cela fait qu'une vie ne peut pas être racontée telle qu'elle a été vécue, au détail près. De plus, il y a d'une certaine manière de l'orgueil de l'homme qui fait abstraction de choses qu'il a pu vivre et qu'il ne souhaite pas se souvenir. C’est donc ainsi que malgré tous son bon vouloir, l'homme a de terrible difficulté de raconter sa propre vie de part la peur de se dévoiler ou même la peur de ne pas la raconter telle qu’il la vécu. La sincérité est aussi un moyen de faire un bilan et une étude de sois qui peut effrayer pour la raconter.Il y a aussi la manipulation car depuis sa naissance, l’homme a toujours voulu manipuler de la terre aux autres personnes, se cacher derrière la sincérité rend une image, mais comment peut on se dire « Crois se que je raconte », a quelles marque ou repère peut on être assurer de réellement raconter. L'Homme peut mentir à son médecin lors même que sa vie est en jeu comme il peur mentir à son psychanalyste, lors même qu'il cherche à améliorer sa qualité de vie. Pensez-vous qu'un écrivain ne puisse faire de même à ses lecteurs ? Il y a des choses que l'on ne peut raconter, il arrive d'ailleurs qu'un auteur attribue à d'autres ce qui lui est arrivé ou ce qu'il a fait. L'insincérité de tout homme sur le fait de raconter, et donc de l'écrivain, est aussi un moyen de se protéger car combien de personnages médiatiques dépriment après un certain temps de médiatisation, combien se sont suicidés, qui, pourtant, semblaient tout avoir pour être ce qu'il est convenu d'appeler "heureux"? L'homme "public" doit se protéger de son public s'il veut pouvoir vivre, le public étant un ogre insatiable toujours prêt à dévorer ses idoles. Donc nous sommes en mesure de se demander si réellement il faut raconter sa vie si nous ne voulons pas vivre dans le mensonge et d’en pâtir et souffrir par la suite. Ne rien dire n’est pas forcement mentir car c'est aussi pour un auteur, laisser une part d'imagination au lecteur, faute de quoi ce dernier quitterait peut-être l'œuvre.Ce peut être aussi respecté la liberté de l'autre car un auteur a-t-il le droit d'impliquer un tiers reconnaissable dans ses œuvres? Sauf si son intention est délibérée (Zola "J'accuse") il est fort probable que se soit non. C'est aussi garder une liberté de manœuvre pour une suite éventuelle. Mais tout le monde ne se connaît pas forcement et ne peut pas raconter sa vie entièrement sans omettre un détail et en étant sincère. Chacun d'entre nous a quelques détails qu'il n'osera jamais dévoiler et que à force de cacher il finit de les oublier, enfin elles restent présentes dans son inconscience mais pas dans sa conscience, et donc ne peut être sincère avec soi et ni avec les autres. Même que parfois, on choisi de ne pas raconter par choix, et même par obligation, par exemple quand on raconte, cela peut blesser un tiers ou le choquer dans ce cas on cache des choses et on invente parfois. Je pense qu'il est impossible de vraiment raconter sa vie sincèrement car même dans le cas des autobiographies, les auteurs doivent passer sous silence certains événements honteux ou immoraux, et au contraire rajouter de bonnes choses. Les gens ont tendance à se montrer tel que nous voulons qu'il soit et non pas comme ils sont vraiment. Nous voyons donc qu'il ne suffit pas pour "raconter" sa vie de considérer les propriétés objectives des corps vivants, mais que subsistent des doutes au sein même de la communauté scientifique sur ce qu'il faut appeler "vivant". A quoi viennent s'ajouter des divergences sur les modalités d'explication des phénomènes vitaux. C'est l'ensemble des ces difficultés qu'il convient maintenant d'essayer de surmonter pour mieux la raconter et sans difficulté. 

               Dans notre première partie, nous avons constaté que la vie pouvais signifier différents contexte et qu'il n'y avait pas de nature propre à la vitalité. Cependant, nous contentant alors d'une simple "exposition" des caractères vitaux (comme le préconisait Kant), nous avons à nouveau mis au jour les difficultés, voire l'impossibilité de caractériser le vivant de manière univoque. Or, cette impossibilité ne peut pas être uniquement imputée à la complexité des phénomènes organiques eux-mêmes, mais plus encore, nous voudrions montrer qu'elle relève d'une attitude plus générale à l'égard de la vie. La vie se comprend comme élan créateur, c'est-à-dire comme mouvement ou flux, alors que l'intelligence, entendue comme "puissance indéfinie de décomposer selon n'importe quelle loi et de recomposer en n'importe quel système" ne peut porter que sur le discontinu, l'immobile ou le mort. Ce fait de raconter sa vie, seule la philosophie ou la métaphysique, autrement dit l'intuition, est à même de la restituer. Que l'on adopte ou non cette vision de raconter, celle-ci a le mérite de poser le problème de l'explication du vivant. Une telle problématique est explicitée de façon pertinente car nous constatons que pour raconter sa vie il faudrait pouvoir interpréter tout se que l’on voit et pouvoir donc expliqué tout se qui se passe dans une vie. Or cela est quasiment impossible comme nous avons constaté avant car il y a trop de phénomènes dans la vie et trop de bouleversements, cataclysmes ou encore catastrophes et évolutions naturelles pour que nous puissions réellement raconter ce que l’on vie. Donc tout être vivant est un objet, une chose, qui se trouve dans son propre monde humain. Nous examinons les organes de l'être vivant et la combinaison de leurs actions mais nous ne pouvons peut les raconter tellement que ces actions sont précises et complexes, donc le raconter serait comme si celui qui nous écoute n’examinerait sans même savoir de quoi nous parlons ou encore l’examinant en tant qu’inconnu tout simplement. Le biologiste purement qualifié en revanche se rend compte que cet être vivant est un sujet qui vit dans son monde propre dont il forme le centre mais lui-même plus expérimenté aurait tout de même du mal à expliquer et détailler se qu’il fait avec précision. On ne peut donc pas réellement si facilement que nous le pensons raconter sa propre vie comme nous croyons le faire tout les jours en discutant avec une personne car une vie on la vit et non nous la racontons.Il s'agit en effet donc de redonner une place à la notion de finalité dans la compréhension des phénomènes, compréhension que l’on confond avec l'enchaînement de toutes ces différentes choses, objets et être qui nous entourent. En vérité, la raison permet parfois grâce aux médias et au différents professionnels, ou encore nos parents d'expliquer certains phénomènes (et en premier lieu les phénomènes vitaux). En d'autres termes, l'homme de science qui fait usage pour comprendre son objet de principes finalistes ne prétend certes pas qu'ils constituent le dernier mot de la recherche mais il constate seulement qu'en accueillant les phénomènes, il progresse plus facilement dans sa démarche d'investigation et donc comprend mieux se qu’il fait, mais il fait toujours cela pour lui et non pour les autres et c’est ainsi qu’il est donc plus facile de comprendre que de faire comprendre. Toutefois, ne revenons-nous pas ainsi en arrière si, nous racontons la vie comme la manifestation organique d'un processus dirigé mais non intentionnel ?
              Dans notre introduction, nous avons pointé l'ambiguïté contenue dans les termes "on" et "peut", sans que jusqu'ici nous n'y ayons prêté attention. En vérité, nous pensons avoir montré que le biologiste peut définir et raconter le vivant, c'est-à-dire le caractériser en s'interrogeant sur les relations fonctionnelles communes à l'ensemble des vivants d'une part, et sur sa propre démarche scientifique d'autre part. Le philosophe quant à lui ne paraît pas pouvoir apporter d'éléments nouveaux à une telle définition. Néanmoins, il se doit d'élargir le champ biologique à une dimension "existentielle". Dès lors, c'est l'individu lui-même qui doit se prononcer sur ce qu'est sa vie. Car finalement, la question que se pose chacun de nous n'est pas tant de savoir si on peut raconter sa vie. Bien plus, nous devons tous "raconter" notre vie afin d'inculquer un peu de sens à ce qui pourrait totalement en être dénué. C'est ainsi que la mort revêt pour l'homme un caractère essentiel à la définition de la vie. Pourtant, si la mort peut être considérée comme "l'outil" indispensable à la survie des différentes formes de vie, elle apparaît de plus en plus comme "accidentelle" à la vie. Aussi, si c'est la connaissance de son essentielle précarité qui confère à la vie sa valeur, c'est parce que nous ne pouvons raconter notre vie que relativement à un vécu qui nous est propre et sans connaître le futur. En définitive, raconter sa propre vie, c'est s'interroger sur l'intégralité de notre rapport au monde et donc tenter de comprendre l'incompréhensible et en particulier notre présence, et le pourquoi du comment nous sommes la. Car certes nous racontons notre vie mais jamais nous saurons comment nous pouvons la raconter. Grâce à quoi et qui je peux raconter ma vie aujourd’hui.

               Le premier procédé dont doit user le dialecticien est celui de la synthèse, c'est-à-dire qu'il doit ramener à une seule idée les notions éparses concernant un sujet et de se qui l’entour afin d'en obtenir une bonne définition. Cependant, s'il est vrai qu'une bonne compréhension des termes employés est indispensable au discours, il apparaît  que pour raconter sa vie,il faut déjà principalement savoir de quelle base nous partons et de quoi nous parlons pour ne pas mentir ou émettre certaines hypothèses qui seraient contraire au naturel ou encore le réel. Il n'en demeure pas moins que le biologiste est à même de caractériser le vivant dans ce qu'il a de spécifique. Certes, nous pouvons prendre un biologiste comme étant l’exemple de se qui nous entour mais tout n’est pas prouvé par celui-ci et donc personne en particulier ne connaît l’intitulé exacte de notre vie, mais ce saut structurel doit bien être interprété qualitativement et non quantitativement. En ce sens, il reste un mystère de la vie dont il faut à la fois reconnaître la beauté et s'efforcer de mieux en cerner les contours. Car la "définition" de la vie n'est pas seulement une question de fait, car elle est aussi une question de droit dans la mesure où elle est au cœur de l'ensemble des débats modernes en matière de tout le monde. Plus encore, elle engage tout entière la conception de ce qui fait notre vécu. C’est ainsi que nous pouvons en conclure que "La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie" c'est-à-dire que la vie n’est pas payante pour y parvenir mais rien ne vaut se que nous voyons et nous vivons grâce à celle-ci et donc que beaucoup de mystère sur cette dernière reste à être élucidé.

20 décembre 2011

Toutes vérités sont-elles bonnes à dire ?

On considère souvent que la vérité est une idée, une hypothèse, un élément de connaissance, ou encore une affirmation ou un discours « vrai ». Le « vrai » étant le caractère de conformité de la représentation mentale (hypothèses, idée, connaissance…) ou de son expression (autres représentations, discours, affirmations), avec la réalité correspondante. Du point de vue le plus général, une vérité est donc une représentation mentale, une représentation ou une expression, conforme à la réalité. Elle est utilisé à tout va sans que bien souvent on en connaisse le sens exact. Plus exactement, il semble que l'on a de certains mots qu'une connaissance intuitive. On admet plus particulièrement et dans la majorité des cas qu’il est juste et bon de la suivre et de la dire pour le bien-être de tous le monde et pour pouvoir réellement avancer. Le concept de « vérité » est équivalent à ceux d’« objectivité » et d’« exactitude », ou dans la comparaison du vrai et du réel en lui même. Mais alors qu’est-ce donc exactement que la vérité ? Il s'agit ici de définitions car un mot est un élément de langage, un signe possédant en principe un sens conventionnel connu de tous. L’ensemble des signes forme ce langage qui nous permet de communiquer des idées et des informations. Ces signes sont des « inventions humaines », d’où cet autre appellation de « concept ». On peut ainsi comprendre que les concepts ne trouvent pas (forcément) leur correspondance rigoureusement semblable dans le réel. Ce serait comme des représentations idéalisées, approximatives, ou encore générales. Donc peut-on se permettre de croire au réel ? Peut-on considéré se qui nous entourent comme de simple mots ou de choses existantes ? 

            D’un premier point de vue, la vérité est souvent considéré par tous le monde comme étant quelque chose qui est pas difficile à dire et dont on peut se contenter de seulement vivre avec mais pourtant, parfois elle peut être caché, pas seulement par hasard mais juste parce que certains s’amuse à cacher cette dernière. Parfois cela peut être assez grave suivant le contexte car prenons l’exemple d’un couple où tous va bien entre eux. Mais, un jour pas comme les autres s’annonce et le mari n’a plus voire presque plus de sentiments éprouvés pour sa femme et il en rencontre une autre mais voilà qu’il est confronté à deux choix qui s’impose à lui ; ou bien il décide de vivre une relation cacher avec sa nouvelle compagne ou alors il dévoile tous voire changer de vie pour recommencer avec sa nouvelle femme qu’il fréquente… Dans le plus souvent des cas, l’homme (ou la femme suivant le contexte) préfère ne rien dire pensant que cela va détruire la personne et de peur d’affronter une dernière fois sa femme. Peut-être a-t-il peur des représailles de cette dernière ou au contraire peut-être qu’il préfère tout simplement attendre. Mais, dans le cas du couple énoncé, lorsque le mari annonce la nouvelle au bout de quelques jours, mois ou encore après des années dans les cas les plus extrêmes, la femme à tendance à dire à son mari : « Non, c’est pas vrai, jamais tu ne m’aurais fais cela » et pourtant il l’a fait mais elle refuse de le croire tellement elle est choquée et même bouleversée par cet événement inimaginable surtout si cela fait des années qu’ils sont ensembles ou même mariées. On pourra appelés cette vérité comme étant une vérité dites subjective. Cela signifie qu’elle est éprouvée, intime donc personnelles à chacun de nous. Elle peut être changée comme étant authentique et sincère. Chacun a sa propre vérité et se laisse croire seulement les vérités qu’il décide qu’elles soient subjectives ou non. La vérité peut changer toute une vie car dans l’exemple du couple elle détruit une vie mais dans certains cas cela peut être pour se vider l’esprit tout simplement. Prenons ainsi l’exemple de Festen se film si magnifique et à la fois intense où cet homme se lève après un repas familiale déjà entamé et annonce que son père l’a violé quand il était tous petit. Ce passage est assez difficile car au départ, personne ne le croit car cela parait choquant qu’un père paraissant si sympathique et émotionnel (dans le film bien sûr) puisse faire une chose pareil, si cruelle et dégoutante à nos yeux. Mais, l’homme si reprend à trois reprise avant que l’on ne le crois vraiment donc cela montre réellement que la famille avait du mal à croire se qu’il disait, de savoir si cela était vrai ou non. En réussissant cet affrontement physique avec sa famille et moral à la fois pour lui-même et en ayant la conscience et la peur que son père fasse quelque chose pour se défendre contre lui, il détruit certes une famille mais une famille qui vivait dans le mensonge et dont il a réussit à élucider les actes cruels du père. Il s’est aussi à la fois vidé l’esprit car il a vécu plusieurs et longues années (22 ans dans le film) sans l’avoir dit et en vivant avec une angoisse permanente et la forte envie de le dire. On peut en déduire que la vérité peut être bonne à dire si elle est utile et si elle n’est pas fausse. Elle peut aussi servir comme esprit de vengeance car l’homme choisit de le dire pendant l’anniversaire de son père et devant toute la famille peut être aussi pour se venger contre lui et pour que tout le monde le voit sous un autre angle réel et différent de ce qu’il est réellement et de ce qu’il fait vraisemblablement paraître.
Une vérité dites permet de nous changer d’une opinion fausse ou encore de nous cultiver, de prendre conscience de nouvelles choses et de limite parfois. Elle définit ainsi une base ; une limite et dont nous savons après avoir pris conscience de cette vérité, se qu’on vit réellement et à quoi nous nous en tenons. La vérité subjective peut parfois paraître aberrante et impossible quand cela nous choque et dont nous n’avons pas forcement conscience de tous ce que l’on nous dit à cet instant précis. Cela n’empêche pas à ce que deux personnes différentes aient une même vérité mais presque impossible d’avoir toutes les vérités dites subjectives d’identique à une autre personne. Revenons à ce que j’ai élucidé précédemment sur le fait qu’une vérité peut être cacher; dans l’exemple d’un père adoptif qui élève son enfant sans que celui-ci le sache, on peut dire qu’il n’est pas son père mais l’est quand même car lui sait qui il est vraiment par rapport à lui alors que lui ne l’ignore totalement. On peut ainsi en conclure qu’il y a une vérité dans toutes les familles mais qu’à cause de certains contextes ou encore d’une peur de certaines réactions, elles ne sont pas dites. Une famille est donc un groupe de personne toutes issues d’une même origine mais dont les vérités ne sont pas toujours élucidées. Dans ce cas précis, les vérités peuvent être comparées à un coffre fortifiés, renforcé et cadenassé dont ce dernier renfermerait tous les secrets de chacun et dont personne ne pourrait ouvrir celui si sans que l’un d’eux ne le dévoile et ainsi en ouvre son contenu. Car, tous le monde sait la vérité mais on décide de oui ou non la dire et si oui à qui ? Et quand ? Certaines vérités semblent être logiques et évidentes à notre égard mais pourtant, elles sont parfois fausses mais l’on entente à les défendent du au fait quel paraissent juste et probables. Il y a un proverbe intéressant qui dit que la vérité sort de la bouche des enfants, cela peut paraître juste car on peut s’imaginer que les enfants de bas âges n’ont encore pas développés le savoir et la capacités du mensonge donc que forcément ils disent vrai dans quatre vingt dix pourcent des cas. Mais après, ils prennent exemples sur les parents qui eux peuvent mentir plus facilement. On peut ainsi en déterminer que si l’enfant ment, c’est qu’il la obligatoirement appris à quelques part et par quelqu’un.  
            Avant de dire une vérité, on réfléchi tous avant de l’énoncer aux conséquences que cette dernière peut avoir fasse aux autre et qu’es-ce qui peut se passer si je la dit et que peut-il m’arriver ? Hors ici, le philosophe Kant émet le fait que toutes vérités doivent être dites et pensées seulement une fois dites. Hors chacun ne procède pas de cette même et unique manière car des personnes plus sensibles que d’autres ou encore plus motivés ne vont pas forcément avoir la force de le dire tout simplement et radicalement dans ce cas à cause du courage et de notre confiance en soi. On choisi ainsi les moments pour le dire soit pendant un repas de famille pour avoir l’esprit de vengeance ou encore à une personne de confiance et qui est proche de nous pour pouvoir nous orienter sur différents choix que l’on peut faire avec cette vérité. Mais chacun décide de choisir un moment précis pour dire la vérité ou SA propre vérité, car tous le monde n’est pas forcément près à l’entendre à chaque moments, cela dépend de la colère de la personne, de sa motivation à l’écouter, de l’humeur,… Bref de tous pleins de paramètres de chacun, mais, certains plus rare dans ce cas préfère de s’en « débarrasser le plus vite possible pour éviter de trop y réfléchir et ainsi ne pas faire tarder les mauvaises ou bonnes vérités suivant le contenu et le contexte. Elle peut aussi être dite par quelqu’un d’autre qui ne supporte pas de nous voir si triste et déprimé et ainsi il peut dire la vérité à quelqu’un alors que l’on ne s’en attend pas du tout ou qu’on ne voulait pas mais c’est une sorte de droit naturel (dissertation précédente) en nous qui fait que la personne ne peut pas s’empêcher de le faire mais, des fois nous décidons de ne pas la dire pour garder nos amis et nos proches au cas ou il nous en voudrait d’avoir énoncé leur vérité qu’il ne veule pas forcément obligatoirement dire. La vérité dépend aussi du mode de vie, c’est-à-dire plus précisément qu’il y a comme une vérité riche et une vérité pauvre. Autrement dit, le riche fait paraître en lui une vie dont il est toujours à l’affut de tout le temps essayer de faire bien, de plaire, d’être luxueux, beau, et tout autre point en lui qui lui empêche en quelque sorte de vivre car il profite pas de sa vie car il est beaucoup plus occupé à faire attention à son image. Le fait de dire cette vérité pourrait donc ainsi favoriser la solidarité car si nous disons à des amis se que nous sommes vraiment et qu’ils nous voyaient autrement ils peuvent partir ailleurs ou bien inversement restés fidèles. Parfois, elles sont très dure à exprimer, notamment dans le métier de médecin où quand la personne même venant au médecin lui annonce qu’elle a une douleur et que ce dernier découvre un cancer il a le choix de lui dire ou non. Ce choix est assez difficile car si la personne est fragile il aura tendance à ne pas lui dire pour éviter une dépression nerveuse, suicide et tous autres phénomènes aussi perturbent de ces genres ou au contraire il peut penser que cela la fera avancer et qu’elle profitera de ces dernières années. Pour conclure, ces vérités subjectives sont uniques pour chacun de nous et nous pouvons donc en résumé que celles-ci laissent parfois des doutes qui nous empêches de vivre à moins que nous soyons assez fort pour les nier et les ignorer puis ne plus en prendre compte dans notre vie quotidienne. On vie et cultive donc une vérité dite universelle comme la religion dont nous n’avons point de preuves mais que nous cessons de croire et écouter parmi nos proche ou nos envies.    

            Pourtant, il existe une autre vérité qui elle est plutôt objective, une sorte de monde uniquement basé sur des connaissances et des preuves. Toutes ces vérités la sont prouvées et donc démontrer que personnes ni même une personne avec de fortes vérités subjectives ne peut détrôner. Nous sommes alors renvoyés au problème de ces conditions d’accès et à celui des critères du jugement vrai. La vérité constitue donc également une exigence ou encore une valeur. Mais, on peut penser que si tout le monde connaitrait ces vérités, il n’y aurait plus du tout de mensonge. Mais ce n’est pas le cas, car cela est impossible qu’une unique personne connaisse toutes ces vérités donc certains mente à leurs amis et ceux-ci croit se qu’il leur dit car ils n’ont pas conscience de cette vérité donc ils se permettent de croire une vérité énoncé par un proche que nous pensons fidèle alors qu’il ne l’est pas. Mais, si tous le monde se mentirait, il n’y aurait plus du tout de confiance entre les humains et donc c’est pour cela que quand nous apprenons qu’un ami nous a menti on préfère ne plus le croire car on pense tout de suite qu’il n’est pas sincère dans ces propos et qu’il a osez nous mentir tout simplement. Même si l’on peut s’imaginer un monde où personne ne peut mentir, il y aura toujours au moins une personne qui ne respectera pas ce procédé. Elle demande ainsi toujours un effort à l’esprit humain, car il est toujours à la recherche d’une authentique vérité.
            Une vérité est donc appelée vérité, si celui qui la dicte ne l’énonce pas et répète pas comme un perroquet par un savoir dit étranger plutôt que réel. Comme le dit Socrate, « on n’enseigne pas la vérité tel un vase vide » donc c'est-à-dire que connaître la vérité n’est pas rien aux yeux de quelqu’un d’autre et la dire sans mentir est donc une sorte de don que nous possédons, une sorte de pouvoir qui nous unis nous renforce et nous évite ce genre d’erreur et l’acte peu conforme. Ainsi le concept de « vérité » se résumant à la conformité de l’idée ou de l’affirmation à la part de réalité concernée. Autrement dit, une idée ou une affirmation peut-elle être en totale conformité avec la réalité ou une « part de la réalité » étant donné que celle-ci est infiniment complexe. Ou encore, la vérité peut-elle être vraiment « absolue » ?
Mon opinion sur ce point est qu’on peut considérer deux sortes d’idées (ou affirmations):
- Les idées ou les affirmations décrivant les choses de la réalité, approximativement et de manière très générale. Par exemple, si nous disons que « la Terre est ronde », par opposition à l’idée ou à l’affirmation « la Terre est un disque plat ». Dans ce cas, on a aujourd’hui la certitude que la première affirmation est bien « La » « Vérité » (« absolue »). Mais nous ne prétendons pas rentrer dans les détails, nous ne cherchons pas à préciser l’exactitude de la forme, ni si celle-ci peut-être par exemple variable avec le temps.- Les idées tentant de rendre comptes des choses de manière précise. Ici, nous devons être conscient de l‘infinie complexité des choses de la réalité: Toute analyse, description, hypothèse, ne saisit jamais, ou ne tient jamais compte de la totalité de cette réalité infinie. Ainsi, et dans le principe, une vérité ne peut-être à tout moment qu’approchée. Et en cherchant à connaître le réel toujours mieux, nous ne faisons qu’approcher toujours plus près ce concept de vérité (donc « absolue ») mais sans jamais l’atteindre vraiment. Mais cette notion est bien souvent comprise de manière totalement erronée. Pour beaucoup d'entre nous cela signifierait que pour une seule et même chose il existerait plusieurs vérités, voir même une vérité pour chacun. Absurdité due à une totale incompréhension du concept lui-même…

            Donc, on peut ainsi dire qu’il y a pas de vérité à proprement dit même si les deux vérités émise précédemment ont besoin d’être unis pour être vécu, car une seul des deux vérités ne peut pas prendre réellement exactement toute la part de l’autre voire de son opposée. Elles ont aussi certains points communs comme le fait qu’elles doivent être toute d’elles prouvés et découvertes que ce soit par des scientifiques expérimentés (vérité plutôt objective) ou encore par nous-mêmes (vérité plutôt subjective). Chacun sera tenté de dire qu’à tout cela, il faut choisir la franchise que tout autre moyens de s’exprimer hors être franc, c’est sûr que ce n’est pas facile mais au moins c’est (presque) toujours gagnant, au moins sur le long terme. En revanche, le mensonge sera révélé tôt ou tard, et on risque de tout perdre et que tout cela se retourne contre nous ou que des personnes nous perçoivent différemment. La franchise signifie que l’on assume ses actes, et qu’on est une personne fiable voire de confiance en d’autre terme. Nos amis peuvent compter sur nous, et c’est grâce à notre honnêteté qu’ils s’en rendent compte. Une fois que le mensonge est fait, aussi gros soit-il, une solution très courageuse existe : dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Certes ce sera très dur à entendre pour la personne en face de nous, surtout si ça la concerne, mais elle nous en remerciera plus tard et comme le dit le dicton en lui-même (Faute avouée à moitié pardonnée). Au risque de perdre sa confiance, on peut également remonter dans son estime plus tard (il faut quand même lui laisser le temps de digérer.). Mais attention à la manière de dire les choses, la diplomatie joue beaucoup en notre faveur, et les excuses aussi... Rien de tel que la communication pour avoir l’esprit clair et libre. Car dans la majorité des cas, la vérité est toujours mieux perçu que le mensonge.

Même si la vérité reste difficile à dire à certaines personnes, elle sera toujours mieux vu et apprécié par notre entourage plutôt qu’un bon vieux mensonge dont tout le monde cessera de croire alors qu’au final celui-ci n’est qu’une simple supercherie.

La question "De quel droit ?" a-t-elle un sens ?

On considère souvent le droit comme étant l’ensemble des règles générales et abstraites, édictées ou reconnues par un organe officiel, régissant l’organisation et le déroulement des relations sociales et dont le respect est en principe assure par des moyens de contrainte organisé par l’Etat. On entend souvent dire que le droit est incontrôlable et dont nous devons nous plier. Dans la société, partout où nous sommes, nous avons le droit de faire tout ce que la loi ou la morale n’interdisent pas. Et nous souhaiterions, spontanément, n’être soumis à aucune interdiction, avoir tous les droits ne connaître aucunes limites. Mais, les droits désignent des permissions sociales et morales que garantissent des règles. Pourtant, on distingue un droit qui s’oppose parfois à ceux qui sont écrient, dans ce cas nous parleront de droits étant naturels et nous verrons que ceux qui s’y opposent sont particulièrement et principalement les droits positifs. Or, l’absence interdiction suppose l’absence de règles donc, peut-on encore parler de droit si aucunes limites n’aient imposées ? Quel serait un droit sans limites ? Le droit naturel s’oppose certes au droit positif mais cela est il véritablement légal ? A quelles conditions un droit est-il juste ?

Le droit positif est né de la nécessité de régler, voire de rectifier les relations entre les êtres humains. Kant affirme dans ses propos que les hommes sont insociablement sociables, qu’ils veulent vivres en société car ils savent très bien que cela est nécessaire, mais chacun n’est pas forcement disposé à s’imposer à lui-même les exigences entraines par cette existence collective. Livrés à eux-mêmes, les rapports humains seraient alors passionnels, engendreraient conflits et insécurités, débouchant sur une situation contraire à l’objectif poursuivi par l’association. D’où la nécessité d’instituer un arbitrage dit impérial s’appliquant équitablement à tous pour que tout le monde comprennent à quelles conditions un choix est véritablement un droit garantissant réellement à chacun la faculté d’user de ses droits (subjectifs), mais en lui imposant conjointement des devoirs légitimes. Le droit positif est nécessairement « institué » si sa fonction principale est de rectifier, il serait contradictoire qu’il aille chercher ses fondements dans ce qui est déjà instauré et définitif. Les faits ne justifies donc pas le droit en lui-même car la véritable loi, sont des fait de nature inégale comme l’exemple précis du fort et du faible ou encore du riche et du pauvre. C’est là le signe que cela est juste conformément à la nature, une telle volonté de rabattre un déni du principe même du droit, le réduisant au fait car la loi refuse ainsi le droit au profit. Le droit positif est constitué d’un ensemble de règles juridiques en vigueur dans un Etat ou dans un ensemble d’Etats de la Communauté internationale, à un moment donné, quelle que soient leur source. C’est donc une forme de positivisme juridique. Pour les théoriciens du droit positif, les règles de droit ne sont pas issues de la nature ou de Dieu, mais seulement des hommes eux-mêmes, ou de leurs activités. Le droit positif est donc une sorte de droit vivant car il regroupe de grands courants de pensée. Le positivisme légaliste est l’idée selon laquelle le droit positif est dicté par les autorités politiques, et se suffit à lui-même. Pour lui, le droit et la justice sont identifiés à la loi. Selon ce positivisme sociologique, le droit positif est l’expression de la société, c’est donc un immense phénomène social à rechercher en observant la société. Ce droit repose donc sur le fait de la théorie du normativisme, élaborée par les théoriciens, qui structure le droit dans une hiérarchie des normes. En naissant, nous sommes tout de suite entourés de droit due à nos parents, ces droits sont plutôt positifs mais en grandissant, nous développons ou pas toujours certains droits naturels en nous qui nous permet de contredire certains points précis et d’avoir une propre opinion personnelle sur un maximum de sujets.
            L’Etat, est gouverné par un seul homme principal au pouvoir mais il ait épaulé par ces ministres, sénateurs, députés, etc. A eux seuls, ils constituent le gouvernement et ils votent donc les lois, elles-mêmes constituée de droits positifs. Ces droits ne demandent qu’à être conformément respectés car ils sont écrits, donc considérés comme étant un pure et simple exemple dans la société dont tous le monde doit se fier et prendre ceux-ci comme étant la base de tout gestes accomplis à notre égard. La justice affirme clairement que les droits doivent être respectés sous peine de graves sanctions. Beaucoup d’hommes ou plus précisément les cadres juridiques de l’Etat sont embauchés pour tentés de faire respecter ces lois au maximum et en particulier ses droits là. Si, à l’encontre de certaines opinions nous décidons en conséquent de les dépasser, cela sera considéré comme étant un acte non légal et donc punissable par la loi en elle-même. Par exemple, un automobiliste qui déciderait de ne pas s’arrêter au feu tricolore ou au panneau de signalisation « STOP », encore une amende donc cela sert en quelque sorte de leçon pour éviter d’ainsi les recommencer et d’en commettre bien d’autres plus graves.
            Nous sommes tellement entourés de droits, que ceux-ci deviennent comme étant une totale emprise sur notre conscience et celle de la société. Parfois, les lois changent et évoluent en fonction des différentes générations ou mandats des différents présidents élus. Si, un humain viendrait à notre rencontre dans l’unique but de voler notre portefeuilles et de là en déroberait l’argent de celui-ci pour son propre et unique intérêt, nous lui dirons indirectement dans la majorité des cas « De quel droit fais-tu cela ? », car en disant cette réplique nous insinuons très clairement que le fait qu’il fasse ce geste non-conforme au règle, il n’a pas le droit, comme quoi il y a une interdiction sur ce qu’il est entrain de commettre et qu’en continuant, il ne fait que franchir la loi. Donc ici, nous avons un pure contre-exemple qui montre que tout ce qui n’est pas écris ou dictés par la loi est non légal et ainsi punissable. Sont sommes donc tous en mesure de ce poser cette question quand la loi ne le souligne pas et donc le considère comme non-conforme. Cet acte s’oppose à la justice ou la décence car nous savons ce que l’on fait et nous le faisons uniquement à partir de ces droits. Donc, tous ce basent sur ces droits positifs, nous sommes donc quasiment presque pertinemment toujours entrain de ce poser la question de savoir si oui ou non nous avons réellement le droit de faire cet acte là. La question nous vient toujours subitement quand nous avons un réel problème de conscience, quand nous jugeons que les actes que nous faisons sont vaguement injustes. On considère que ces droits sont forcement juste et qu’ils ont un sens car ils sont écris et que tous le monde les prends comme exemple, donc étant considérés comme bon de les respecter.
            Dans notre famille, les parents ont eux aussi leurs propres lois sur nous, ils sont donc maîtres de leur propre éducation et nous sommes tellement avec eux que nous prenons mêmes ces droits comme étant les principaux parmi tant d’autres. On distingue donc à présent deux sortes de droits dans le droit positif, ceux étant dictés par la loi de l’Etat et ceux des parents qui elles ne sont notées à aucun endroit précis, mais dans les deux cas elles ne demandent qu’à être respectées sans justification et nous essayons toujours au mieux de les respectés pour le bien de notre entourage. Mais, malgré tous cela ils restent parfois incompréhensibles car pour la révolution française ou tous autres événements, le gouvernement ordonnait aux soldats de faire la guerre. Donc, ce droit est purement négatif et peu compréhensible car la loi émet le fait qu’il ne faille pas tuer et nous condamnons les meurtrier et assassins de cet acte cruel, hors pendant les guerres, ont nous envoyaient directement au combat pour tuer, sinon cela était considéré comme refus de combattre et doute risque de la mort du soldat par sa hiérarchie supérieure. La condamnation à mort est maintenant peu voire plus du tout légalisée donc nous faisons tout pour éviter ces meurtres et éventuellement les morts quelconques et l’Etat dans les époques précédentes, prenait la mort comme étant un modèle et moyens de défense. Les droits positifs sembles donc indispensables pour se défendre contre tous risques permanents (vols, meurtres, casses,…) et vivre avec notre entourage.
           
            Pourtant, il existe un unique et simple droit prénommé droit naturel donc qui vient comme son nom l’indique de notre propre nature humaine et conscience donc étant considéré comme nos propres lois. Le droit naturel est l’ensemble des normes prenant en considération la nature de l’homme et sa finalité dans le monde. Le droit naturel s’oppose donc ainsi au droit positif, et diffère du concept de loi naturelle. En outre, le droit naturel se distingue des droits naturels : ces derniers se réfèrent donc à des droits subjectifs, tels que, par exemple, les droits de l’homme. On de droits naturels pour ceux-ci parce qu’on présume que ces droits seraient issus de la nature humaine, et qu’ils seraient donc inhérents à chacun, indépendamment de sa position sociale, de son ethnie, de sa nationalité, ou de toute autre considération. Les théoriciens et les défenseurs de la notion de droit naturel sont appelés jus naturalistes (du latin), et la doctrine correspondantes jus naturalisme. Au sens large, le droit naturel désigne toute recherche objective de normes de droit en fonction des seules caractéristiques propres à l’être humain, indépendamment des conceptions du droit en vigueur dans les sociétés humaines. Juridiquement le droit naturel est une « règles considérée comme conforme à la nature (de l’homme et des choses) et à ce titre reconnue comme droit idéal ». Le droit naturel s’oppose donc au positivisme juridique. Le droit naturel étant ainsi supposé exister partout même s’il n’est pas effectivement appliqué et sanctionné, il n’est donc pas nécessairement un droit opposable ; étant fondé sur la nature humaine et non sur la réalité sociale dans laquelle vit chaque individu, le droit naturel est réputé universellement valable même dans les lieux et aux époques où il n’existe aucun moyen concret de le faire respecter. Certains décident ainsi de s’opposer aux droits positifs et donc choisissent de privilégiés ses propres droits naturels, même s’il connaît les sanctions qu’il encourt. Les droits naturels permettent de modifier et améliorer les droits écris par des droits de conscience qui engendre l’innovation de seulement notre propre égard. Il est donc quasiment impossible que chacun aient les mêmes droits naturels car nous n’avons jamais les mêmes pensées et envies. Mais, ces droits naturels seraient-ils pas une évidence que l’ont auraient en nous ? Sont-ils réellement fondés à partir des véritables droits positifs ?
            Les droits naturels sont certes différents de chacun car nous n’avons pas la même mentalité et la conscience des choses. Toutes nos lois naturels viennent d’une même et solide structure de loi, d’un milieu éducatif identique ou naturel. On peut penser que si tous le monde suivraient leurs propres droits naturels, la paix régnerait partout dans le monde et il y aurait moins de problème qu’aujourd’hui. On peut aussi penser que les droits naturels ne sont jamais évoqués car nous avons peur qu’ils soient pris comme étant une menace ou opposition, donc nous ressentons en nous une peur d’être constamment mal perçu et donc d’éventuellement passer pour quelqu’un d’indifférent. Les lois sont donc basées sur le droit positif car ils (le gouvernement) considèrent que les droits naturels sont logiques et peut évoqués. Par exemple, la loi n’évoque pas le fait qu’il est formellement interdit tuer car celle-ci considère que cela est inné et donc que chacun ne pourrais pas le faire car c’est un acte violent et sans intérêt. Tous les droits peuvent être contredits et non respectés grâce aux droits naturels, mais as-ton raison de suivre quelques fois ceux-ci ? Serait-il pas plus simple de faire comme tout le monde plutôt de courir un énorme risque si nous nous ferrions prendre dans nos propres actes ?
            Sébine Chantal a demandée le droit de mourir au président de la république mais celui-ci refusant de la reconnaître et de l’euthanasiée, elle s’est finalement donnée la mort elle-même. Donc, pourquoi suivre ces droits positifs, alors que l’on les suit ou non, nous finissons tous pareil à mourir un jour ? Donc, même sans droits positifs nous pouvons se demander si nous avons réellement une conscience interne de notion des choses qui nous retiennent malgré les éventuels écriteaux énoncés. Car, nous pouvons également penser que sans aucuns droits, la mort est tellement cruelle et violente que nous ne pourrions pas commettent cet acte là. Mais, des questions dont nous n’aurons jamais les réponses viennent nous interpeller. Pourquoi inventer et mettre en œuvre de tels droits ? Pourrait-ont pas vivre avec uniquement des droits universels en nous ? Tout cela fait un fort contraste entre le droit positif et le droit naturel comme l’ange et le démon.
Mais, beaucoup voudraient franchir ces droits mais à cause des sanctions ils ne le font pas. Or, parfois les droits naturels prennent le dessus sur ceux étant positifs donc ils sont plus marquant et ont prend plus conscience de ceux-là que les autres, mais ceux qui les suivent sont en quelques sortes exclus des lois car ils décident ainsi due à leurs comportements de n’écouter et respecter que les leurs et non ceux étant légalisés. Parfois, nous le pouvons physiquement mais pas moralement car nous n’osons pas ou ne pouvons pas tout simplement. On peut donc ainsi considérer que certains se convertissent totalement ou presque de positif au naturel se qui permet d’en déduire que ce n’est pas parce que l’on peut que l’on peut. C'est-à-dire que ce n’est pas parce que l’on peut physiquement que l’on peut moralement et légalement. On peut donc comparer que ceux qui n’utilisent et ne suivent que les droits naturels, sont plutôt du côté sauvage et bestial car les animaux sont de pleine nature donc ne connaissent que le droit naturel d’après ce que l’on peut pensés.
L’avantage des droits naturels, c’est que nous pouvons choisir nos propres lois contrairement aux droits positifs qui eux sont gouvernés par le chef de l’Etat et ses hommes. Le racisme par exemple et une sorte de religion et d’opinion que l’on peut évoquer et émettre que dans le naturel car cela est digne d’être gouverné que par un « soi-même » et non un « nous-mêmes ». Les droits naturels peuvent être ainsi mis en valeurs pour l’amour ou l’amitié d’une personne, cela ou plus particulièrement ses sentiments nous font agir différents contre les droits dit légaux. Donc ce naturel est donc quelque chose d’inné et universel en nous et dont personne ne peut changer et modifier, tandis que ceux étant plus particulièrement positifs sont des lois écrites, datés et imposés mais ils font parfois des grandes différences entre les femmes et les hommes car pour le droit de vote, celui des femmes à été inauguré bien après celui des hommes. Donc, nous pouvons en déduire que nous avons beaucoup plus conscience et confiance en des droits naturels que positifs car il est plus facile de raisonner par soi-même que par la société et notre entourage.
Ces droits naturels peuvent ainsi être considéré comme étant une simple et dure vengeance car cela est une nécessité, un moyen de se défendre ou encore une pulsion que l’on accroit et développe contre une personne ou un événement quelconque. Nous pouvons penser aussi que ces droits se sont développés et mis en place à cause de certains films et livres qui délivrent et engendrent une certaine peur et violence et qui peuvent parfois nuire à notre conscience humaine. Donc, tous ces points montrent que le droit naturel est bel et bien important et innovant dans la vie quotidienne, et il semble normal que nous préférons suivre celui-ci que le droits positifs qui requiert une obligation qui semble impératif à notre égard et dont nous n’avons pas le choix, ni même le contrôle.


Droit de l'Homme et du citoyen

Le droit positif et le droit naturel sont donc deux formes de droit, contraires, puisque l’une est dictée par les hommes, et la seconde par la nature. Dans l’œuvre Sophocle, lorsque Antigone s’insurge contre les décisions de Créon, elle revendique une justice supérieur qui entre en conflit avec les conventions, « une loi qui ni aujourd’hui ni hier, qui est éternelle et dont personne ne connaît l’origine » (Sophocle, Antigone). Et, d’une manière plus générale, c’est bien à la justice en elle-même que nous faisons appel lorsque nous décrions une loi jugée injuste. Nous devons donc distinguer le droit positif, ensemble des lois conventionnellement établies par les hommes, variant d’un peuple à un autre et d’une époque à une autre, et s’opposant parfois à l’esprit de justice, et le droit naturel, qui nous fait savoir ce qui, en soi, est juste et injuste. Nous ne pouvons critiquer une loi si nous ne supposons pas d’emblée l’existence d’un tel droit naturel définissant le juste. La légalité réclame une légitimité pour pouvoir être considérée comme juste. Tout cela permet ainsi de confirmer le slogan connu « il est interdit d’interdire ». La société libertaire prône alors une liberté totale, qui refuse toute interdiction. Les droits ne connaitraient alors aucune limite, chacun ferais ce que bon lui semble, donc que l’ont pourraient se donner autant de droits que notre force nous le permet, sans limite. Cependant, régnerais alors « la guerre de tous contre tous » (Hobbes) : les hommes ne sont pas assez raisonnables pour ne pas prendre tous les droits qu’ils peuvent rendre effectifs si aucune règle ne limite leurs actions. Ces pseudo-droits ne sont que des capacités physiques, financières… et non des droits. Il ne suffit donc pas qu’un voleur ait la force de prendre de l’argent pour qu’il ait le droit. Un droit est l’autorisation légitime et pérenne que l’on peut ôter à l’individu. Or, si chacun fait ce qui lui plaît, il fait souvent ce qui déplaît à d’autres, et cela ne s’appelle pas un état de droit, mais un état de conflit permanent sans même qu’on ne le sache. Le droit doit rectifier les faits, montrer non ce qui est, mais ce qui devrait être. Mettant en place le devoir-être, le droit limite les faits nécessairement. Si l’on a le droit de se promener en sécurité dans la rue, c’est parce qu’il est interdit de tuer.

            Un droit sans limites n’est plus un droit. Nous n’avons tel droit que parce qu’autrui a envers nous le devoir de respecter ce droit et l’interdiction de le bafouer, et réciproquement. Vivre avec d’autres suppose certes des restrictions, mais qui n’en sont pas vraiment puisque, sans règles, rien ne garantit que l’on puisse agir à son gré.

26 octobre 2011

L'expérience de Milgram


             L'expérience de Milgram est une expérience de psychologie réalisée entre 1960 et 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram. Cette expérience cherchait à évaluer le degré d'obéissance d'un individu devant une autorité qu'il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l'autorité, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet. L'objectif réel de l'expérience est de mesurer le niveau d'obéissance à un ordre même contraire à la morale de celui qui l'exécute. Des sujets acceptent de participer, sous l'autorité d'une personne supposée compétente, à une expérience d'apprentissage où il leur sera demandé d'appliquer des traitements cruels (décharges électriques) à des tiers sans autre raison que de « vérifier les capacités d'apprentissage ». L'université Yale à New Haven faisait paraître des annonces dans un journal local pour recruter les sujets d'une expérience sur l'apprentissage. La participation devait durer une heure et était rémunérée 4 dollars américains, plus 0,5 $ pour les frais de déplacement, ce qui représentait à l'époque une bonne affaire, le revenu hebdomadaire moyen en 1960 étant de 25 $ donc se qui permis d’avoir extrêmement beaucoup de personnes pour cette fameuse expérience. L'expérience était présentée comme l'étude scientifique de l'efficacité de la punition, ici par des décharges électriques, sur la mémorisation.
Cette mémorisation consiste à faire mémoriser une liste de mots d’environ 30 lignes, et dont chaque ligne et composée d’un mot associé à un adjectif (ex : nuage – bleu). La majorité des variantes de l'expérience a eu lieu dans les locaux de l'université Yale. Les participants étaient des hommes de 20 à 50 ans de tous milieux et de différents niveaux d'éducation. Les variantes impliquent le plus souvent trois personnages :

-L’élève, qui devra s'efforcer de mémoriser des listes de mots et recevra une décharge électrique, de plus en plus forte, en cas d'erreur.

-L’enseignant, qui dicte les mots à l'élève et vérifie les réponses. En cas d'erreur, il enverra une décharge électrique destinée à faire souffrir l'élève.

-L’expérimentateur, représentant officiel de l'autorité, vêtu de la blouse grise du technicien, de maintien ferme et sûr de lui.

L'expérimentateur et l'élève sont en réalité des comédiens et les chocs électriques sont fictifs.
Dans le cadre de l'expérience simulée (apprentissage par la punition), élève et enseignant sont tous deux désignés comme « sujets ». Dans le cadre de l'expérience réelle (niveau d'obéissance, soumission à l'autorité), seul l'enseignant sera désigné comme sujet. Au début de l'expérience simulée, le futur enseignant est présenté à l'expérimentateur et au futur élève. Il lui décrit les conditions de l'expérience, il est informé qu'après tirage au sort il sera l'élève ou l'enseignant, puis il est soumis à un léger choc électrique (réel celui-là) de 45 volts pour lui montrer un échantillon de ce qu'il va infliger à son élève et pour renforcer sa confiance sur la véracité de l'expérience. Une fois qu'il a accepté le protocole, un tirage au sort truqué est effectué, qui le désigne systématiquement comme enseignant car l’élève étant donc toujours le comédien qui joue ce fameux rôle. L'élève est ensuite placé dans une pièce distincte, séparée par une fine cloison, et attaché sur une chaise électrique. Le sujet cherche à lui faire mémoriser des listes de mots et l'interroge sur celles-ci. Il est installé devant un pupitre où une rangée de manettes est censée envoyer des décharges électriques à l'apprenant. En cas d'erreur, le sujet enclenche une nouvelle manette et croit qu'ainsi l'apprenant reçoit un choc électrique de puissance croissante (15 volts supplémentaires à chaque décharge). Le sujet est prié d'annoncer la tension correspondante avant de l'appliquer.
Les réactions aux chocs sont simulées par l'apprenant. Sa souffrance apparente évolue au cours de la séance : à partir de 75 V il gémit, à 120 V il se plaint à l'expérimentateur qu'il souffre, à 135 V il hurle, à 150 V il supplie d'être libéré, à 270 V il lance un cri violent, à 300 V il annonce qu'il ne répondra plus et à 380 V il simule un coma. Lorsque l'apprenant ne répond plus, l'expérimentateur indique qu'une absence de réponse est considérée comme une erreur. Au stade de 150 volts, la majorité des sujets manifestent des doutes et interrogent l'expérimentateur qui est à leur côté. Celui-ci est chargé de les rassurer en leur affirmant qu'ils ne seront pas tenus pour responsables des conséquences. Si un sujet hésite, l'expérimentateur lui demande d'agir. Si un sujet exprime le désir d'arrêter l'expérience, l'expérimentateur lui adresse, dans l'ordre consécutif, ces réponses :

« Veuillez continuer s'il vous plaît. »

« L'expérience exige que vous continuiez. »

« Il est absolument indispensable que vous continuiez. »

« Vous n'avez pas le choix, vous devez continuer. »

                Si le sujet souhaite toujours s'arrêter après ces quatre interventions, l'expérience est interrompue. Sinon, elle prend fin quand le sujet a administré trois décharges maximales (450 volts) à l'aide des manettes intitulées XXX situées après celles faisant mention de Attention, choc dangereux. À l'issue de chaque expérience, un questionnaire et un entretien (environ 3 mois minimum après l’expérience) avec le sujet permettaient de recueillir ses sentiments et d'écouter les explications qu'il donnait de son comportement. Cet entretien visait aussi à le réconforter en lui affirmant qu'aucune décharge électrique n'avait été appliquée, en le réconciliant avec l'apprenant et en lui disant que son comportement n'avait rien de sadique et était tout à fait normal. Il a aussi été prouvé que plus de 80% des sujets de l’expérience réalisé on mis la faute sur la justice en répétant clairement que la justice leur obligeait à se plier au test. Un an après l'expérience, il recevait un nouveau questionnaire sur son impression au sujet de l'expérience, ainsi qu'un compte rendu détaillé des résultats de cette expérience.

                Au total, dix-neuf variantes de l'expérience avec 636 sujets furent réalisées, permettant ainsi en modifiant la situation, de définir les véritables éléments poussant une personne à obéir à une autorité qu'elle respecte et à maintenir cette obéissance. Ces variantes modifient des paramètres comme la distance séparant le sujet de l'élève, celle entre le sujet et l'expérimentateur, la cohérence de la hiérarchie ou la présence de deux expérimentateurs donnant des ordres contradictoires ou encore l'intégration du sujet au sein d'un groupe qui refuse d'obéir à l'expérimentateur. La plupart des variantes permettent de constater un pourcentage d'obéissance maximum proche de 65 %. Il peut exister des conditions extrêmes allant d'un comportement de soumission à l'autorité élevé (près de 92 %) dans le cas de chocs administrés par un tiers à un comportement de soumission faible (proximité du compère recevant les chocs) ou nul.
Les résultats ont suscité beaucoup de commentaires dans l’opinion publique, mais la méthode utilisée a fait naître critiques et controverses chez les psychologues et les philosophes des sciences. Lors des premières expériences menées par Stanley Milgram, 62,5 % (25 sur 40) des sujets menèrent l'expérience à terme en infligeant à trois reprises les électrochocs de 450 volts. Tous les participants acceptèrent le principe annoncé et, éventuellement après encouragement, atteignirent les 135 volts. La moyenne totale des chocs maximaux (niveaux auxquels s'arrêtèrent les sujets) fut de 360 volts. Toutefois, chaque participant s'était à un moment ou à un autre interrompu pour questionner le professeur. Beaucoup présentaient des signes patents de nervosité extrême et de réticence lors des derniers stades (protestations verbales, rires nerveux, etc.).
Milgram a qualifié à l'époque ces résultats « d’inattendus et inquiétants ». Des enquêtes préalables menées auprès de 39 médecins-psychiatres avaient établi une prévision d'un taux de sujets envoyant 450 volts de l'ordre de 1 pour 1000 avec une tendance maximale avoisinant les 150 volts. Les expériences ayant eu lieu avant 1968, à une époque à laquelle il était donc donné à l'autorité un poids qui ne lui fut plus autant reconnu par la suite, il était ensuite espéré que, de ce fait, une amélioration du pourcentage de résistants aux pressions.

                Cette expérience permet donc ainsi brièvement d’en conclure que l'homme est un être social, mais cela ne l'empêche pas d'avoir une certaine autonomie. Lorsqu'il est autonome, l'homme obéit à ses propres besoins, désirs et à sa conscience.